Encore une grande cause humanitaire où les gros trombones de la pensée unique jouent à l'unissons.
L'Église d'Écosse a décidé d'aider financièrement la famille d'une fille de douze ans pour lui permettre de na pas avorter.
On a beau réfléchir, on ne voit pas ce qui peut scandaliser. Les amateurs d'avortements semblent, en cette occasion, montrer que ce qu'ils préfèrent en tout état de cause est la mort. Car qu'elle est la différence entre ce que fait l'Église d'Écosse et ce que font, en France, comme Laissez-les-Vivre – SOS Futures Mères en a montré l'exemple depuis 1971, les associations qui aident les futures mères en difficulté à éviter le recours à l'avortement ?
C'est toujours la problématique de la personne de la mère qui est mise en vedette, alors que se pose, avec non moins de force contraignante, le problème de la vie d'un nouvel être humain et de son accueil social.
Évidemment, dans la mesure où il est clair que c'est plutôt le père et la mère de la fille qui ont fait le choix de la vie contre celui de la mort, on comprend que les avorteurs à tout crin de la République française trouvent là un bon prétexte pour faire supprimer l'autorisation des parents en cas semblable. On imagine la facilité avec laquelle, dans le contexte d'une véritable tyrannie de la pensée unique, les groupes de pression pro-avortement pourraient manipuler une jeune future mère n'ayant plus le cadre familial pour la défendre.

Dernière minute : Le déchaînement médiatique contre l'Église d'Écosse a eu comme conséquence que celle-ci a renoncé à l'aide financière à laquelle elle s'était engagée, demandant à la famille de la jeune mère de faire appel aux services sociaux publics. Elle maintiendra simplement son aide sous la forme d'objets nécessaires à l'accueil du bébé.
Les partisans de la mort ne désarmant pas, l'administratrice de l'assocation ecclésiale précise que la jeune fille « avait pris la décision de ne pas avorter avant que ses parents n'appellent l'Église pour demander de l'aide. Elle avait – ajoute l'administratrice – déjà vu son bébé lors d'une première échographie et avait entendu le battement de son cœur (...) ».
On a appris à l'occasion que, dans le cadre de son "programme d'initiative en faveur de la vie" mis sur pied il y a deux ans, l'Église d'Écosse avait déjà aidé matériellement plus de 200 femmes.

Les statistiques publiées par nos amis de S.P.U.C. (Society fort the Protection of Unborn Children) nous donnent les chiffres officiels les plus récents (1996) sur le nombre des avortements au Royaume-Uni, montrant une grande disparité entre l'Angleterre et le Pays de Galles, d'une part, et l'Écosse, d'autre part.

Pour les premiers, le nombre total des avortements serait de 177 495, c'est-à-dire 486 par jour alors qu'il ne serait, pour l'Écosse, que de 11 961, soit seulement, si l'on peut dire, 33 par jour.

A Vederstoe, situé à 200 kilomètres de Copenhague (Danemark), à l'initiative du Pasteur Orla Villekjaer, une stèle de granit à la mémoire des victimes de l'avortement vient d'être inaugurée.
L'inscription de cette stèle porte mémoire des « 500 000 citoyens danois dont les existences ont été ravies, en 25 ans, du fait de l'avortement».